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Les interdictions de circulation pour les véhicules diesel se multiplient dans les grandes villes du monde entier.
En Europe, ces mesures sont de plus en plus fréquentes afin de protéger la qualité de l’air et la santé des habitants face à la pollution atmosphérique.
Nous allons aborder les différents aspects de cette problématique en France et en Belgique.
La situation en France
Les zones à faibles émissions (ZFE)
En France, les municipalités peuvent mettre en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE) qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants selon leur vignette Crit’Air.
Ainsi, depuis 2020, plusieurs villes telles que Paris ou Lyon ont instauré ces mesures pour limiter l’accès aux véhicules diesel les plus anciens.
Le cas de Marseille
- Dès le 1er septembre 2023, les véhicules diesel Crit’Air 4 sont interdits de circulation dans un large périmètre du centre-ville de Marseille.
- Cette mesure s’ajoute à celle concernant les véhicules Crit’Air 5 qui ont été interdits un an auparavant.
- Les contrevenants s’exposent à une amende en cas de non-respect de cette réglementation.
Le report de l’interdiction des véhicules Crit’Air 3 dans la ZFE du Grand Paris
L’interdiction de circulation des véhicules de la catégorie Crit’Air 3 dans la métropole du Grand Paris a été plusieurs fois repoussée.
Initialement prévue pour 2020, cette mesure a finalement été décalée au 1er janvier 2025.
La situation en Belgique
Les zones de basses émissions (LEZ)
En Belgique, les grandes villes suivent également cette tendance avec l’instauration des Zones de Basses Émissions (LEZ).
C’est le cas notamment à Bruxelles, Gand et Anvers où des restrictions sont mises en place pour limiter la circulation des véhicules diesel les plus polluants.
- La mise en application de la réglementation liée aux LEZ a été instaurée en 2018 à Bruxelles suite à une décision prise en 2015.
- L’objectif principal est d’améliorer la qualité de l’air et la santé des habitants de ces villes.
- Il est important de noter que des exemptions existent pour certaines catégories de véhicules selon leur usage professionnel ou pour les personnes à mobilité réduite.
Qu’en pensent les usagers ?
Certaines personnes se sentent lésées par ces mesures qui interdisent progressivement l’utilisation de leurs véhicules diesel.
En effet, certains ont investi récemment dans un véhicule de ce type en raison de son coût souvent inférieur à celui des véhicules essence, électriques ou hybrides.
De plus, la revente de ces voitures est devenue difficile en raison de leur image négative auprès du grand public et de la peur qu’elles soient rapidement interdites dans certaines zones urbaines.
En revanche, d’autres usagers soutiennent ces décisions politiques visant à protéger l’environnement et à réduire les émissions polluantes liées aux transports routiers.
Certains sont même prêts à changer leurs habitudes de mobilité pour privilégier les transports en commun, le covoiturage, les vélos ou encore les voitures électriques afin de participer à l’amélioration de la qualité de l’air en ville.
Perspectives pour l’avenir
L’interdiction des véhicules diesel dans les grandes villes est une réalité qui se confirme progressivement.
Il est fort probable que ces mesures soient étendues à d’autres métropoles européennes et mondiales au cours des prochaines années.
Les automobilistes devront donc s’adapter à ces nouvelles normes environnementales, soit en optant pour des véhicules moins polluants (essence, électrique ou hybride), soit en choisissant d’autres modes de transport alternatifs pour circuler en milieu urbain.
Dans tous les cas, il est essentiel de rester informé sur les évolutions législatives concernant ces restrictions de circulation et d’adapter sa mobilité en conséquence.
L’ensemble des acteurs concernés (automobilistes, constructeurs automobiles, municipalités, etc.) devra travailler ensemble pour relever ce défi environnemental et améliorer la qualité de l’air dans nos villes.